samedi 23 juin 2012

Exposition PARC ANDRÉ MALRAUX, NANTERRE, chez Roger des Prés - 2012/2013

Parc André Malraux, Nanterre, est une exposition effectuée dans l'appartement de Roger des Prés à Nanterre au 37 ème étage de la tour nuage n°19 de l'architecte Emile Aillaud, du 1 décembre 2012 au 6 janvier 2013 dans le cadre du cycle Public/Privé Episode IV. 

« Parc André Malraux », est une série de peintures réalisée en 2011 à partir de photographies prises autour du parc dessiné par Jacques Sgard avec ses architectures emblématiques.
Cité Emile Aillaud 1
acrylique sur toile, 65 x 92 cm
Parc André Malraux 
acrylique sur toile, 65 x 81 cm
Cité Emile Aillaud 2 
acrylique sur toile, 92 x 65 cm
L'école d'architecture 
acrylique sur toile, 65 x 92 cm
Le théâtre des Amandiers
acrylique sur toile, 65 x 92 cm
Le foyer des musiciens 
acrylique sur toile, 65 x 92 cm
3 Tours Emile Aillaud
acrylique sur toile, 55 x 38 cm (chacune)
19 Dem.elle d'Avignon
acrylique sur toile, 65 x 92 cm

Transfiguration de la banlieue

« Olivier Turpin s'appuie sur l'outil photographique pour réinventer la peinture et avec elle, la représentation du réel. L'environnement urbain, ici des fragments d'édifices, d'architectures remarquées de la Ville de Nanterre situées au abords du parc départemental André Malraux, deviennent le sujet et le prétexte d'une recherche coloriste, en aplats. Olivier Turpin parcours la ville à l'affût de prises de vues extrêmement banales. Puis il projette l'image saisie sur sa toile et relève simplement les contours des masses à l'aide d'un crayon. L'invention plastique commence à partir de ce support rudimentaire et a lieu dans le choix des couleurs, vives, étrangères au paysage urbain parisien, puis dans la manière de les juxtaposer. Un ciel devient un aplat vert ou encore rose ; une façade aux menuiseries rouges devient bleue. Et le blanc de créer un vide qui maintient l'équilibre, fragile, et offre simultanément la lecture d'oeuvres inachevées. Le travail graphique d'Olivier Turpin suscite l'imaginaire et nous invite, par ses transfigurations, à réinterroger notre regard sur la banlieue ».

Bénédicte Chaljub, Nanterre, mars 2013.
Texte écrit à l'occasion de l'édition du catalogue de l'exposition Architectures – Arts plastiques – Nanterre présentée du 20 mars au 25 mai 2013 à la galerie municipale Villa des Tourelles à Nanterre.


Dimensions : 280 x 92 cm

PASSAGES (Square de la butte du chapeau rouge, Paris 19) 2010

Passage 1 
acrylique sur toile, 65 x 92 cm

Passage 2 
acrylique sur toile, 60 x 80 cm

Exposition MEZZANINE NORD, journée du patrimoine, 17 et 18 septembre 2011 SERNAM Pantin


Ville de Pantin 1
acrylique sur toile, 130 x 97 cm
Ville de Pantin 2
acrylique sur toile, 130 x 97 cm
Femme de ménage
acrylique et vinylique sur toile, 46 x 55 cm
Ville de Pantin 3
acrylique sur toile, 120 x 80 cm

vendredi 22 juin 2012

SURFEURS - 2008/2009


Exposition du 4 au 26 juin 2009 aux Ecuries de Baroja, Anglet

Surfeurs 12, Hendaye
acrylique sur toile, 162 x 130 cm
 
Surfeurs 13, Saint-Jean-de-Luz
acrylique sur toile, 130 x 162 cm
Surfeurs 14, Hendaye 
acrylique sur toile, 130 x 162 cm
Surfeurs 15, Hendaye 
acrylique sur toile, 130 x 162 cm

Olivier Turpin a réalisé durant une résidence de trois mois à Abbadia (Hendaye) pendant l’hiver 2008-2009, la série des surfeurs qui a donné lieu à une exposition et un catalogue couleur Olivier Turpin dans la pose du surfeur, avec un texte de Gilles Touyard dont voici un extrait :

Le verlan, langue de la clandestinité, du masquage, repose sur une forme d’inversion. Turpin, dans son retournement syllabique crée le mot pintur, une peinture sans le souffle du e, une peinture restée en suspens, comme inachevée, une peinture sans repentir, une peinture qui se limiterait à son énoncé et claque comme un logo. L’envers de la peinture, serait donc un des Turpin, pris au piège de l’effet miroir de la gémellité.
Tu r’pin ?!! Eh oui il repeint. Cette mise en action, ou plutôt ce passage à l’acte, produit-il une peinture qui se pose en termes de peinture, comme forme de finitude ou se définirait comme un processus mis en marche et laissé à l’épreuve de ses relais, de ses regardeurs. Mais encore, ce passage à l’acte fait-il seulement image, produisant les indices signifiants de l’action, renonce-t-il à la saveur du consommé et la consistance de sa forme aboutie ?
Venir au monde à deux comme les jumeaux Turpin, c’est intégrer l’idée que l’autre, extérieur à soi, est, en quelque sorte, la projection et la mesure la plus tangible de son être, le je s’articule avec le nous et jouxte le il. Vivre, c’est donc être ensemble, cet être ensemble sera porté par les frères Turpin jusqu’à travailler et créer ensemble.
Curieusement cette série de peintures instaure une rupture car elle place Olivier Turpin dans un régime solitaire, une mise à distance du double, son absence, celle-ci pèse de tout son poids sur cette série, l’inscrivant dans une forme d’incomplétude(...).
Gilles Touyard, mars 2009.